• Dans l’Eure: Après avoir organisée une campagne pour récupérer les armes, l’État en vend aux enchères!

    Aujourd’hui, vendredi 22 septembre, s'est tenu à l’Hôtel des ventes d’Évreux, une vente aux enchères, on ne peut plus spéciale, organisée par la préfecture de l’Eure. En effet, plusieurs centaines d’armes, de catégorie B, C et D qui proviennent de saisies dans le cadre de procédures judiciaires vont être proposées au public! Alors qu’entre novembre et décembre dernier une vaste campagne de récupération des armes illégalement détenues avaient été organisée par l’État, on ne peut qu’être surpris par cette opération !

    En effet, pas moins de 287 lots, comportant une grande part d’armes de chasse mais aussi des révolvers ou des pistolets semi-automatiques de catégorie B, ont été mis au enchères sous la surveillance de forces de police présentes en nombre dans la salle des ventes. Pour pouvoir acheter, les candidats à l’acquisition devront montrer patte blanche: Permis de chasser et validation annuelle exigés pour les chasseurs désirant acheter des armes de chasse en catégorie C et licence de tir ainsi qu’autorisation de détention préfectorale pour les tireurs sportifs souhaitant acquérir des armes de catégorie B.

    Il est quand même assez surprenant que l’État, qui a récupéré une centaine d’armes sur ce département lors de la campagne d’abandon volontaire s’étant déroulée du 22 novembre au 5 décembre de l’année dernière (dans le but de les « retirer de la circulation »), en mette en vente près de 300 aujourd’hui alors qu’elles avaient été saisies au cours de procédures de perquisitions réalisées par la police nationale ou la gendarmerie. Décidément, l’administration opère souvent avec une logique défiant le bon sens commun !

     
    Nota: si çà ce n'est pas de l'arnaque, çà y ressemble surtout pour les armes cédées gracieusement par leurs anciens propriétaires qui les détenaient très légalement.
     
    Il les récupère (gratos) et ensuite il les vends...
     
     

     

     


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  • Un youtubeur met en compétition l’Internet haut débit avec un pigeon : qui gagne ?

    L’histoire des pigeons voyageurs remonte à plusieurs milliers d’années. Trois mille ans avant J.-C., les navigateurs égyptiens se servaient déjà des oiseaux pour annoncer leur arrivée au port avec quelques jours d’avance. Aujourd’hui, l’élevage de pigeons voyageurs est surtout un loisir. Pourtant, ces oiseaux ont toujours du potentiel pour transporter des données d’un point A à un point B.

    Le youtubeur Jeff Geerling s’est demandé si les pigeons voyageurs pouvaient vraiment remplacer une connexion Internet haut débit. Il a donc réalisé une expérience grandeur nature avec de véritables pigeons voyageurs chez un éleveur. Attention, les pigeons ne sont pas plus rapides que la fibre optique, mais la vitesse ne fait pas tout. Il faut aussi prendre en compte le volume de données à transférer et la bande passante, c’est-à-dire le taux de transfert des données.

    Les pigeons voyageurs sont plus rapides qu’Internet pour transporter de grosses quantités sur de courtes distances

    Pour son expérience, Jeff Geerling a stocké 3 To de données sur des clés USB SanDisk de 1 To chacune. Ce sont des mini SSD. Il a ensuite placé les clés USB dans un emballage sécurisé et imperméable. Celui-ci a alors été attaché à un pigeon. Ils ont roulé sur 1,6 kilomètre avant de relâcher le pigeon. Une minute plus tard, il était déjà de retour dans sa volière.

    Un pigeon peut donc bel et bien transporter au moins 3 To de données stockées sur des clés USB. Il ne reste alors plus qu’à récupérer ces données une fois qu’elles sont parvenues au point B. Même la fibre optique ne peut pas être plus rapide qu’un pigeon sur 1,6 kilomètre pour 3 To de données. En même temps, n’oublions pas qu’un pigeon peut voler jusqu’à 125 km/h.

    Jeff Geerling a ensuite reproduit cette expérience sur une distance beaucoup plus longue en se faisant lui-même passer par un pigeon. Il a rempli sa valise de graines pour oiseaux et surtout de clés contenant les 3 To de données. Il s’est alors envolé jusqu’à sa destination. Pendant ce temps, il avait lancé la copie des 3 To de données sur Internet avec une connexion à haut débit. Voici la durée totale de ces deux expériences :

    • Transfert de données avec un pigeon qui prend l’avion : 6 heures et 53 minutes
    • Transfert de données par Internet : 10 heures et 54 minutes

    Et si le trafic IP était transporté par des pigeons ? Il existe un vrai protocole

    Le youtubeur en a conclu que le transfert de données par pigeon est plus rapide qu’une connexion Internet haut débit, du moins sur une petite distance. Si le destinataire se trouve à moins de 800 mètres de l’expéditeur, le pigeon détrône l’Internet haut débit. Par contre, un pigeon qui voyage à bord d’un avion (« Pijeff ») peut transporter des données sur 8 047 kilomètres et être plus rapide qu’Internet. Pour les distances plus longues, la connexion Internet sera toujours gagnante.

     

     

     

     


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  • un endroit sans téléphone ni réseaux sociaux.

    Aujourd’hui, il peut être difficile d’imaginer la vie sans les smartphones et les réseaux sociaux. Ces technologies font désormais partie intégrante de notre quotidien, mais de plus en plus d’adolescents commencent à se sentir dépassés et stressés par celles-ci.

     La connexion continue peut être fatigante et entraîner des sentiments d’anxiété et de peur de manquer. Pour se déconnecter, certains jeunes ont décidé de se mettre au tricot ou adoptent les téléphones à clapet des années 2000. D’autres encore n’hésitent pas à se réclamer du luddisme.

    C’est le cas de Lola, une étudiante new-yorkaise, qui ne voulait plus être une « screenager », une ado collée à son téléphone. Avec ses amis, elle a décidé de créer, en 2021, le Luddite Club. Ce dernier a été baptisé en l’honneur de l’ouvrier anglais Ned Ludd supposément à l’origine du luddisme, le mouvement des « casseurs de machines » au XIXe siècle. Les luddites étaient contre l’utilisation de la technologie et l’industrialisation. Ils se livraient d’ailleurs à des actes de sabotage contre des usines et des machines. Aujourd’hui, le terme « luddite » désigne plutôt les personnes qui résistent au changement ou aux nouvelles technologies.

    Il n’est pas nécessaire de se débarrasser de son téléphone pour rejoindre le Luddite Club. « Certains membres, dont moi, sont passés au téléphone à clapet. D’autres ont encore des iPhone mais essaient de passer moins de temps dessus. Lorsque le club se réunit, la seule règle est la suivante : pas de smartphones ici. Pas de TikTok, pas d’Instagram », explique Lola au média Insider. « Nous discutons de livres ou de nos projets pour le club. Beaucoup de gens dessinent. Certains lisent. »

     

    « Sans téléphone, j’ai été obligée de vivre ces moments et de les savourer. Je me suis retrouvée à réfléchir à mes plans pour la journée, ou à un souvenir d’il y a cinq ans, ou alors j’essayais de trouver la réponse à un problème qui me stressait. Peu importe ce à quoi je pensais, c’était beaucoup plus vivant et détaillé qu’auparavant. » Lola ne regrette pas l’époque où son attention était constamment détournée par son téléphone et les vidéos chronophages qu’il proposait. « J’ai aussi commencé à lire davantage et j’arrive à mieux me concentrer. Dans l’ensemble, j’ai l’impression que ma manière de penser s’améliore. »

     

    https://www.nexus.fr/actualite/news/luddite-club/

     


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