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    Le Groenland a bien été libre de glace et recouvert de petites fleurs à une époque où le niveau de CO2 était très bas et où il n’y avait pas de voitures diesel.

    Une nouvelle étude fournit la première preuve directe que le centre – et pas seulement les bords – de la calotte glaciaire du Groenland a fondu dans un passé géologique récent et que l’île, désormais recouverte de glace, abritait alors un paysage de toundra verdoyante.

    https://www.sciencedaily.com/releases/2024/08/240805164411

    «Nous avons désormais la preuve directe que non seulement la glace a disparu, mais que des plantes et des insectes vivaient là», a déclaré Bierman. «Et c’est irréfutable. Il n’est pas nécessaire de se fier à des calculs ou à des modèles».

    Des fleurs

    La découverte initiale de la présence de matériel biologique intact – et pas seulement du gravier et des roches – au fond de la carotte de glace a été faite par le géoscientifique Andrew Christ, qui a terminé son doctorat à l’UVM et a été postdoctorant dans le laboratoire de Bierman. Puis Halley Mastro a repris l’affaire et a commencé à étudier le matériel de près.

    «C’était incroyable», a-t-elle déclaré. Sous le microscope, ce qui ne ressemblait à rien de plus que des taches flottant à la surface de l’échantillon de carotte fondue était en fait une fenêtre sur un paysage de toundra. En collaboration avec Dorothy Peteet, experte en macrofossiles à l’observatoire de la Terre Lamont-Doherty et co-auteure de la nouvelle étude, Mastro a pu identifier des spores de mousse à épi, l’écaille du bourgeon d’un jeune saule, l’œil composé d’un insecte, «et puis nous avons trouvé du pavot arctique, juste une graine de celui-ci», a-t-elle déclaré. «C’est une petite fleur qui s’adapte vraiment bien au froid».

    Mais ce n’est pas si bien que ça. «Cela nous permet de savoir que la glace du Groenland a fondu et qu’il y avait de la terre», a expliqué Mastro, «parce que les coquelicots ne poussent pas sur des kilomètres de glace».

    source : Patrice Gibertie

    https://reseauinternational.net/le-groenland-a-bien-ete-libre-de-glace-et-recouvert-de-petites-fleurs-a-une-epoque-ou-le-niveau-de-co2-etait-tres-bas-et-ou-il-ny-avait-pas-de-voitures-diesel/

     

     


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  • Le désarroi d'un agriculteur du Cantal.

    À la tête d’une exploitation d’environ 130 bêtes dans le Cantal, l'agriculteur Cédric Viallemonteil nous fait part de ses terribles difficultés à lutter contre l’invasion de rats taupiers (campagnol terrestre) dans ses prairies. Il dénonce l’inertie du ministre de l’agriculture face à ce problème de nuisibles qui représente à la fois un enjeu économique et environnemental.  

    Le 13 février, l’éleveur a alerté sur son compte Twitter « sur ce sujet qui n’a pas l’air de tracasser grand monde ». « Monsieur le Ministre, on ne vous entend pas », a-t-il interpelé. 

    « Les vaches sont faites pour manger de l’herbe, pas de la terre » 

    C’est le cœur du problème que rencontrent les éleveurs du Cantal. L’herbe vient à manquer sur les terres de la région. Chaque jour, un rat taupier dévore son poids en racines, soit près de 200 grammes. M. Viallemonteil nous explique qu’il y a quelques années, dans ce département montagneux, les rats se concentraient plutôt sur les hauteurs. Mais aujourd’hui, ils sont descendus sur les communes plus basses et créent des ravages dans les pâturages.  

    « A la surface de nos prairies ce n’est plus que de la terre », témoigne-t-il. En manque de fourrage pour nourrir leurs vaches, les agriculteurs sont obligés d’acheter du foin, de la paille et des compléments alimentaires, ce qui représente une dépense additionnelle souvent insupportable pour la survie économique d’une exploitation laitière. « Certains sont obligés de vendre une partie de leur cheptel pour nourrir le reste du troupeau ! », dénonce l’éleveur bovin. Si en plus, le peu de fourrage récolté contient trop de terre et qu’une vache s’en nourrit, c’est la double peine. Il y a fort à parier que le lait de l’animal contiendra des spores butyriques (des bactéries naturellement présentes dans le sol). Or si ces germes sont détectés, le producteur est payé moins cher ! 

    Cédric Viallemonteil invite donc le gouvernement à trouver rapidement une solution à ce cercle infernal. « Moralement et financièrement ce n’est plus possible de tenir », alerte-t-il.

    « La seule solution c’est la stérilisation de l’espèce »  

    L’agriculteur du Cantal est en quête de solutions qui ne se limitent pas à faire périr les espèces nuisibles pour son activité. Il existait un poison efficace contre la pullulation du rongeur, le bromadiolone, mais il a été interdit en 2020. Il nous explique que le problème d’un poison comme celui-ci est que les prédateurs qui mangeaient les rats mourraient aussi, et « on ne veut pas faire n’importe quoi”. Pour l’instant, “ la seule solution c’est la stérilisation de l’espèce », déplore-t-il, « mais c’est aussi un traitement chimique ». 

    À la fin de notre entretien, M. Viallemonteil nous confie avoir été contacté par un chercheur du CNRS. Le travail de ce chercheur porte sur les campagnols terrestres et présenterait « des pistes intéressantes », selon l’agriculteur. Pourtant le projet est à l’arrêt. Pourquoi ? L'éleveur nous affirme que l’Etat aurait arrêté de le financer.  

    Situation qu’il dénonce dans une seconde vidéo publiée sur son compte Twitter le 15 février : « On a quelqu’un qui travaille sur le sujet, qui a des résultats, et aujourd’hui on ne veut plus le financer ». 

    clic sur le lien pour lire les vidéos, la seconde est édifiante!

    https://www.francesoir.fr/societe-economie-environnement/invasion-de-nuisibles-le-desarroi-d-un-agriculteur-du-cantal

     

     

     

     

     

     


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  • Un nouveau rapport sur le climat vient de sortir en marge de la COP 28. L’Europe connaitra-t-elle bientôt un nouvel petit âge glaciaire ? C’est ce qui se dessine.

    Non pas un réchauffement climatique mais un refroidissement climatique est en vue

    On nous bassine avec le réchauffement climatique mais c’est un refroidissement que pourrait bien connaître l’Europe dans les années futures. Le professeur Tim Lenton, spécialisé dans le changement climatique à l’Université d’Exeter, est l’auteur du rapport dont Euronews se fait l’écho : « Nous sommes déjà sur le point de franchir cinq tournants dangereux ».

    Il énumère, parmi ces tournants, « la perte de certaines grandes surfaces de glace et une perturbation de la circulation de l’Atlantique Nord qui affecte le climat de l’Europe où nous nous trouvons », ce qui aura une incidence sur les températures européennes. Les changements dans la circulation océanique de l’Atlantique pourraient avoir des impacts significatifs sur le climat en Europe, affirme le rapport de Lenton.

    « En tant que citoyen britannique et européen, je suis très préoccupé par un point de basculement affectant le gyre subpolaire dans l’Atlantique Nord », déclare Lenton.

    Pour nos lecteurs, voici l’explication par Futura du « gyre » : « le terme gyre qui vient du mot grec signifiant « rotation » — s’applique à de gigantesques tourbillons d’eau que l’on trouve dans les océans. Les gyres résultent des courants marins. Ils sont provoqués par la force de Coriolis et tournent donc dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord et dans le sens inverse dans l’hémisphère Sud ». « Le gyre nord-atlantique de l’océan Atlantique est l’un des cinq grands gyres océaniques. C’est un courant océanique circulaire, avec des tourbillons et des sous-tourbillons, à travers l’Atlantique Nord, depuis la zone de convergence intertropicale (calme ou marasme) jusqu’à la partie sud de l’Islande, et des côtes est de l’Amérique du Nord aux côtes ouest de l’Europe et de l’Afrique » explique Wikipédia, le Gulf Stream constituant une portion de ce gyre.

    La dernière fois que les changements étudiés par Lenton ont eu lieu, « cela a conduit à une petite période glaciaire en Europe »

    Le professeur Lenton ajoute cette information clé : « La dernière fois que cela a changé, cela a conduit à une petite période glaciaire en Europe ». Ce dernier petit âge glaciaire d’Europe eu approximativement lieu du début du XIVe siècle, fin du Moyen-Âge, jusqu’au milieu du XIXe siècle avec un pic de refroidissement pendant le règne de Louis XIV. Pour l’expliquer, de nombreux scientifiques avaient conclu que l’activité volcanique et l’activité du soleil étaient parmi les causes primordiales, preuve donc que les changements climatiques ne sont pas anthropiques mais naturels.

    Un changement dans le vortex subpolaire entraînera des hivers beaucoup plus froids et plus enneigés et des étés plus chauds, raccourcira la saison de croissance des cultures de plusieurs mois et entraînera une perturbation importante des approvisionnements en eau, prévient Lenton.

    Or le froid tue 17 fois plus que la chaleur

    En 2018, BFMTV osait écrire, chose impensable aujourd’hui, que « d’après une étude portant sur 75 millions de décès entre 1985 et 2012, le froid cause 17 fois plus de morts que la chaleur, sans que les températures n’aient besoin d’être extrêmes : les chercheurs ont d’abord constaté que plus de 7% des morts étudiées étaient dues à la température. Parmi elles, 7,29% étaient causées par des “jours plus froids que la température optimale” et 0,42% par des jours plus chauds. Soit un taux de décès causés par le froid 17 fois plus élevé. »

    Quand on pense que certains fous furieux comme Bill Gates ou John Kerry veulent refroidir la terre à cause du « réchauffement climatique anthropique » alors qu’elle se refroidit naturellement dans l’Atlantique Nord, on se dit que la réduction de population rêvée par eux et par certaines officines pseudo-humanistes pour « sauver la terre » devient une réalité cauchemardesque.

    Vous avez dit réchauffement climatique… Vraiment ?

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/refroidissemnt-climatique-europe/183224/

     

     


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  • Après 40 ans d’absence, cet animal rare réapparaît en Ouganda.

    On le disait disparu...

     

    Des lycaons, ces chiens sauvages africains, ont été aperçus dans le nord-est d’Ouganda pour la première fois en 40 ans. L’espèce, qui était auparavant répandue en Afrique subsaharienne, connaît actuellement un déclin irréversible.
    Une nouvelle qui redonne espoir: un duo de lycaons a été aperçu dans un parc national du nord-est d’Ouganda, rapporte l’autorité nationale en charge de la faune sauvage. Ces animaux y avaient disparu dans les années 1980.
    Appelés également chiens sauvages africains, deux individus ont été vus le 26 juin dans le parc national de Kidepo Valley. L’un des rangers les a remarqués le long d’une route, il a pu les photographier, avant qu’ils ne disparaissent.
    Auparavant, les lycaons étaient répandus dans toute l’Afrique subsaharienne. À part l’Ouganda, ils vivaient dans le sud du Soudan et au nord du Kenya.

    Animal rare

    Les lycaons possèdent une fourrure à motifs, unique pour chaque individu, avec des taches rouges, noires, marrons, blanches ou jaunes.
    Cette espèce, dont le nom scientifique est Lycaon Pictus, se caractérise par de grandes oreilles rondes et quatre orteils sur chaque patte, contrairement aux autres chiens qui en ont cinq. Ils vivent généralement en meutes de 5 à 50 individus.
    La population de lycaons connaît un déclin irréversible, c'est pourquoi elle est considérée en voie de disparition, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). D’après cette structure, il y avait environ 6.600 lycaons adultes dans le monde en 2020, relate l’AFP.
     
    https://fr.sputniknews.africa/20230703/apres-40-ans-dabsence-cet-animal-rare-reapparait-en-ouganda--1060300256.html

     

     


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  • https://surprise.ly/v/?ka-ZgwCXKho:0:0:0:100

     

    Je vous emmène à Venise

      

    Mais c'est pas Venise, çà...


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  • Je trouve qu'en drone, c'est vachement moins fatigant qu'à pied...


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