-
Par fernand15 le 6 Août 2024 à 10:51
merci qui ?
Les institutions de 1958 étaient faites pour que la politique financière, économique et sociale ne se fasse plus « à la corbeille » (donc à pas à Davos et ailleurs), et que la France ne soit pas sous tutelle américaine (donc pas comme depuis un bon bout de temps). Avec comme chef d’orchestre le général de Gaulle. Avec des mécanismes qui visaient à empêcher que les décisions engageant l’avenir des Français et de leur pays, ne dépendent désormais des jeux du moment des partis et des politiciens. Lesquels subordonnaient en quelque sorte, souvent les intérêts de la France à ceux de leurs carrières.
Parmi les techniques introduites dans le texte de 1958, les ministres ne pouvaient plus en même temps être parlementaires, avec diverses conséquences ce que ça impliquait à l’époque (3). Ils pouvaient certes se présenter aux élections, mais devaient, dans le mois, choisir entre les deux fonctions. A moins que la démission du gouvernement les dispense d’opter et les mette ipso facto en dehors du gouvernement...
Si la constitution avait été rédigée pour empêcher les présidents de la République (en pensant cette fois-ci, non plus à de Gaulle, mais en particulier à Mitterrand, à Sarkozy ou à Macron) de mettre la France sous la direction des marchés financiers (Maastricht, Lisbonne et autres) et sous la tutelle américaine (OTAN notamment), avec l’accord de la classe politique dans son ensemble, elle aurait été rédigée autrement.
Les mécanismes juridiques imaginés en 1958 peuvent être techniquement utilisés et ont été utilisés politiquement pour faire le contraire de ce que de Gaulle voulait faire. Simplement en tordant un peu, sinon le texte, du moins l’esprit du texte.
Avec une classe politique « complice » ayant trouvé avec le chef de l’Etat - devenu petit à petit une sorte de maître de ballet du régime des partis (exemple idéal-typique de Macron) -, de nouveaux moyens de faire carrière …
Il en va ainsi aujourd’hui avec les ministres qui, après la dissolution, ont été élus députés et restent ministres en attendant le bon vouloir du président de la République de nommer un nouveau gouvernement pour remplacer celui qui a démissionné. Et font leurs affaires comme parlementaires.
Que le président de la République fasse trainer les choses de cette manière dans le contexte du moment n’était pas envisagé par les auteurs de la constitution. Que la loi organique (**) mettant en œuvre l’article 23 (*) de la constitution soit utilisée à l’encontre de l’esprit dudit article 23 … non plus (1).
Alors … ???
Les parlementaires ont abrogé en 2008 la règle qui voulait que l’on ne retrouve pas automatiquement son siège de parlementaire en quittant le gouvernement, le suppléant devant accepter de démissionner pour permettre une élection partielle (2)
Il reste à l’équipe politicienne en place de rendre compatible (3) en droit, après l’avoir pratiqué en fait comme on l’observe actuellement, « l’exercice des fonctions de membre du gouvernement avec l’exercice de tout mandat parlementaire ».
Et puis également, on ne voit pas pourquoi les membres du gouvernement ne conserveraient pas une activité professionnelle. Voire même, pourquoi ils ne pourraient pas trouver un job extérieur à partir du conseil des ministres et pendant qu’ils le sont, alors même que les fonctions gouvernementales aident, ainsi que le CV de beaucoup en atteste, à pantoufler. Ça permettrait de gagner du temps dans le mélange des genres.
Marcel-M. MONIN
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/ministres-et-deputes-la-fois-merci-qui
2 commentaires -
-
Par fernand15 le 25 Mai 2024 à 13:59
l y a quelques jours, après les actes de vandalisme commis sur le mur des Justes, j’ai lu sur X un post de Claude Askolovitch ainsi rédigé : « Les abrutis qui souillent le mur des Justes doivent jouir du bruit que l'on fait d'eux. Cessez de poster la photo de leur forfait. Twittez les visages des justes, le pasteur Trocmé, le commissaire Philippe, le docteur Hautval, et racontez leurs vies. »
Dont acte. Parmi ces histoires, j’ai choisi celle de Marie Massonnat, une paysanne qualifiée par sa protégée « de femme simple mais dotée d’une intelligence instinctive. Et surtout d’un grand cœur ».
Vous en trouverez bien d’autres sur le site de l’Institut international pour la mémoire de la Shoah.
Fin 1941, Marie Massonnat, fermière savoyarde de Montcel, est une veuve qui élève seule ses trois enfants. Contactée par des membres de la branche juive de la « Main d’œuvre immigrée », elle accepte de recueillir la petite Berthe Elzon, une fillette juive alors âgée de neuf ans.
L’homme qui amène l’enfant dans la ferme de Marie remet à cette dernière un faux certificat de baptême au nom de Berthe. Le père de la petite a pris la précaution demander le document à un curé d’un village voisin qui a accepté.
Marie connait l’identité de Berthe, née de parents juifs d’origine polonaise, mais la tait. Elle cache la judaïté de sa protégée à tous, y compris à ses propres enfants.
Elle scolarise Berthe et la fait assister aux messes dominicales. La fillette apprend les prières catholiques.
Marie entoure la petite fille de tendresse, et la chérit comme de ses propres enfants. Berthe est rapidement considérée par tous comme un membre de la famille.
En 1943, la Savoie, occupée par les italiens depuis 1942, passe sous occupation allemande. De nombreuses personnes sont arrêtées par la Gestapo et le département est passé au peigne fin pour traquer les juifs qui y sont réfugiés. Certains d’entre eux sont d’ailleurs arrêtés dans le village de Montcel, et déportés.
Marie connait les risques qu’elle court. Elle n’en continue pas moins à protéger Berthe et à la choyer.
En 1944, elle héberge même la mère de l’enfant, Sabrina Elzon, venue visiter sa fille pour quelques jours.
La ferme de Marie a pour nom la Maison Mayan. Alors, quand les allemands se lancent à la recherche de Marcel Mayan, un déserteur du STO (Service du travail obligatoire), ils débarquent dans la cour de la ferme.
Marie et la mère de Berthe sont dans la cuisine. La fermière se précipite dehors pour dissuader les militaires d’entrer, et leur explique qu’ils font erreur. Elle a bien un fils nommé Marcel, mais comme elle est veuve, il est soutien de famille et a été exempté de STO.
Elle réussit à convaincre les allemands, qui repartent sans avoir vu Berthe et Sabrina Elzon.
Berthe ne quittera la Maison Mayan qu’en septembre 1944, après la libération de Lyon.
Elle partira en Israël quelques années plus tard, mais restera toujours en contact avec Marie et sa famille. Les liens d’amitié unissant les familles Massonnat et Elzon, perdureront à travers leurs enfants et les petits-enfants.
Marie Massonnat, décédée dans les années 70, recevra le titre de Juste parmi les Nations, à titre posthume en 1997.
3 commentaires -
Par fernand15 le 10 Février 2024 à 15:49
L’un des "humanitaires français" morts en Ukraine serait un homme d’affaires, un "aventurier".
Selon les sources de Sputnik Afrique, l’un des Français tués en Ukraine le 1er février est Adrien Baudon de Mony-Pajol. Il était un homme d’affaires et spécialiste vinicole, disposant d’un vaste réseau international, écrit Nicolas Cinquini.Une personne portant ce nom est réellement morte, comme l'indique un avis de décès publié le 2 février dans le média vinicole RVI. "Mon ami Adrien de Mony-Pajol s’en est allé, en aventurier, mais beaucoup trop tôt", selon cette publication.Adrien Baudon de Mony-Pajol, 41 ans, était un homme d’affaires et spécialiste vinicole, disposant d’un vaste réseau international, écrit Nicolas Cinquini, analyste en sécurité. L'homme travaillait pour l’ONG Entraide Protestante Suisse (EPER), active en Ukraine, selon la publication de RVI.Le deuxième homme serait un ancien légionnaire d’origine biélorusse. D’après Ouest-France, il était domicilié dans la ville de Calvi. Ce cinquantenaire, dont le prénom serait Guennadi, aurait assuré la direction des opérations de sécurité également de cette l’ONG et coordonné les opérations sur le terrain en Ukraine.D’après les autorités ukrainiennes, ils ont été tués à Beryslav, dans la région de Kherson en l'Ukraine. Trois autres personnes ont été blessées.Entraide Protestante Suisse (EPER) a pour sa part reconnu la mort de ses deux collaborateurs, sans donner plus de détails. Ces hommes, ainsi que d’autres membres de l’ONG, ont subi une attaque "durant une intervention humanitaire", selon cette organisation.Moscou a à plusieurs reprises rapporté la présence de mercenaires étrangers, dont français, en Ukraine. Ainsi, le 17 janvier la Défense russe avait indiqué avoir porté une frappe de précision sur un bâtiment à Kharkov qui avait abrité des mercenaires français. Plus de 60 hommes ont été tués et une vingtaine d’autres blessés.Quant on cherche sur net, le média viticole RVI et la phrase "mon ami Adrien s'en est allé en aventurier , mais beaucoup trop tôt", la page ou l'article n'existent plus...Adrien Baudon de Mony-Pajol, 41 ans, était un homme d’affaires et spécialiste vinicole, disposant d’un vaste réseau international, écrit Nicolas Cinquini, analyste en sécurité. L'homme travaillait pour l’ONG Entraide Protestante Suisse (EPER), active en Ukraine, selon la publication de RVI.
1 commentaire -
-
Par fernand15 le 4 Août 2023 à 17:39
Connaissez-vous bien le territoire du Cantal et son histoire, les femmes et les hommes qui l'animent... Voici quelques histoires ou faits insolites que vous ignorez peut-être.
Le jour où Napoléon est monté sur « Cantal »
C’est rigoureusement authentique et aucun historien ne viendra le contredire : Napoléon a possédé un cheval qui s’appelait tout bonnement « Cantal ». Il a monté cet équidé à l’occasion de la célèbre bataille de La Moskowa (ou Borodino) lors de la campagne de Russie en 1812.
Ce cheval de couleur gris truité avait été baptisé « Cantal » puisqu’il était originaire du nord du département et précisément des environs de Mauriac. Il était probablement de race dite d’Auvergne, réputée pour sa robustesse.
D’ailleurs, l’anecdote dit qu’après la bataille, Napoléon a réclamé à son palefrenier de remiser « Cantal » à l’écurie pour qu’il se repose et de lui amener un cheval frais. Une heure plus tard, ledit palefrenier n’eut paraît-il d’autres choix que de ramener « Cantal » à Napoléon, le brillant cheval étant celui qui avait récupéré sa forme physique avant tous les autres.
Le Cantal a « donné » deux présidents à la République
Ce n’est pas banal : deux Cantaliens ont été présidents de la République, tous les deux décédés, du reste, avant le terme de leur mandat. Le premier, Paul Doumer, est né à Aurillac en 1857. Issu d’un milieu modeste, il devient professeur de mathématiques puis journaliste.
Il s’engage en politique loin du Cantal, puisqu’il est élu député de l’Aisne puis de l’Yonne dès la fin des années 1880. Plusieurs fois ministres. Il se présente sans succès à la présidence de la République en 1905. Une seconde candidature, en 1931, lui est favorable. Il n’exerce, hélas, qu’un cours mandat, étant assassiné un an après son élection par un activiste russe, Paul Gogulov, dont les motivations étaient floues.
Plus proche de nous : Georges Pompidou, président de la République de 1969 à 1973. Né à Montboudif dans l’arrondissement de Saint-Flour, il a très peu vécu dans le Cantal, son père étant professeur à Albi (Tarn). Dans la dernière partie de sa vie, il prend pour résidence secondaire une charmante maison située sur les hauteurs de Cajarc, dans le département du Lot, à quelques dizaines de kilomètres de son Cantal natal.
Le fondateur de Bâton-Rouge (Lousiane) est Cantalien
Connaissez-vous Arsène Lacarrière-Latour (1778-1837) ? Ce fils d’un magistrat d’Aurillac est, à tout dire, davantage connu outre-atlantique que dans son pays d’origine. Après des études d’architectures à Paris, il s’expatrie à Saint-Domingue puis aux Etats-Unis où il commet d’importants bâtiments publics de La Nouvelle-Orléans. En 1810, il est aussi et surtout, l’urbaniste-fondateur de la ville de Bâton-Rouge, future capitale de l’Etat de Lousiane.
Après avoir encore œuvré au Texas puis à La Havane (Cuba), il retourne dans le Cantal, auprès des siens et termine sa vie à Saint-Mamet-la-Salvetat.
Non, Aurillac n’est pas la ville la plus froide de France !
Aurillac, la ville la plus froide de France : comme le sparadrap du capitaine Haddock, il est difficile pour le chef-lieu du Cantal de se débarrasser de cette réputation. C’est bien un cliché, fondé sur rien d’autres que les cartes des journaux météo de la télévision affichant toujours des températures bien fraîches à Aurillac.
La faute est à la position de la station météo du Cantal, situé en hauteur, à quelques 630 mètres d’altitude, subissant du coup les courants du Lioran. En réalité, selon l’historique des relevés de Météo France, Aurillac capitalise davantage de journée d’ensoleillement que Bordeaux ou encore Toulouse.
Selon Météo France, Aurillac ne figure même pas dans le Top 20 des villes les plus froides du Pays, classement établissant que la palme de l’endroit où on se gèle vraiment revient la commune de Langres (Haute-Marne). Classement incluant également des villes comme Nancy, Epinal, Metz, Beauvais, Colmar, Nevers ou encore Strasbourg.
La « Grande chanson » des pèlerins parle du Cantal
Il y a mille ans déjà, Aurillac était une halte importante pour les pèlerins tout à la fois sur le chemin de Rome que de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle le doit à l’abbaye bénédictine fondée par Géraud d’Aurillac, constituant une étape où le pèlerin s’arrêtait se recueillir et à l’important de réseau de prieurés dépendant de l’abbaye offrant, le long de ces itinéraires, un précieux relais aux voyageurs.
La Grande Chanson des pèlerins de Saint-Jacques, très célèbre au Moyen Âge atteste d’ailleurs de cette importance. Le premier couple chantait ceci :
Nous sommes des pèlerins de la ville
Qu’on nomme Aurillac près Jordanne.
Nous avons laissé nos parents,
Nos épouses et tous nos gens
Pour aller en plus grande troupe
Voir Saint-Jacques de Compostelle.
2 commentaires -
Par fernand15 le 9 Avril 2023 à 11:17
Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération,avec écrans plasma et claviers digitalisés partout. De plus, c'est un robot qui sert à boire.
L’homme s’installe confortablement et, dans la nano seconde qui suit, le barman-robot s’approche et lui demande :
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
L’homme répond :
- "150 !"
Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies etc...
Au bout d’un moment, le client règle sa consommation et sort.
Il est vachement impressionné par ce qui vient de se passer, et décide de revenir tester le robot à nouveau.
C’est d’ailleurs ce qu’il fait le lendemain même. Il revient donc dans ce même bar, et le même scénario se reproduit. Il est à peine assis que le même barman-robot s’approche et lui demande :
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
Cette fois-ci, l’homme répond :
- "80."
Immédiatement, le robot lui sert un pastis et lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, de femmes, etc...
Au bout d’un moment, l’homme paie et repart.
Il est de plus en plus intrigué et décide de revenir à nouveau le jour suivant.
Le lendemain donc, même topo ! Le barman-robot s’approche et demande :
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
Ce coup là, l’homme répond :
- "20 … JE CROIS".
Alors, le robot lui sert un demi et en lui posant la main sur l’épaule il lui demande avec condescendance :
- "ALORS, COMME ÇA, ON VA ENCORE VOTER NUPES AUX PROCHAINES ÉLECTIONS ?"
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique