• Quelques anecdotes sur le Cantal

    Connaissez-vous bien le territoire du Cantal et son histoire, les femmes et les hommes qui l'animent... Voici quelques histoires ou faits insolites que vous ignorez peut-être.

    Quelques anecdotes sur le Cantal

     

    Le jour où Napoléon est monté sur « Cantal »

    C’est rigoureusement authentique et aucun historien ne viendra le contredire : Napoléon a possédé un cheval qui s’appelait tout bonnement « Cantal ». Il a monté cet équidé à l’occasion de la célèbre bataille de La Moskowa (ou Borodino) lors de la campagne de Russie en 1812

    Ce cheval de couleur gris truité avait été baptisé « Cantal » puisqu’il était originaire du nord du département et précisément des environs de Mauriac. Il était probablement de race dite d’Auvergne, réputée pour sa robustesse. 

     

    D’ailleurs, l’anecdote dit qu’après la bataille, Napoléon a réclamé à son palefrenier de remiser « Cantal » à l’écurie pour qu’il se repose et de lui amener un cheval frais. Une heure plus tard, ledit palefrenier n’eut paraît-il d’autres choix que de ramener « Cantal » à Napoléon, le brillant cheval étant celui qui avait récupéré sa forme physique avant tous les autres. 

    Le Cantal a « donné » deux présidents à la République

    Ce n’est pas banal : deux Cantaliens ont été présidents de la République, tous les deux décédés, du reste, avant le terme de leur mandat. Le premier, Paul Doumer, est né à Aurillac en 1857. Issu d’un milieu modeste, il devient professeur de mathématiques puis journaliste.

    Il s’engage en politique loin du Cantal, puisqu’il est élu député de l’Aisne puis de l’Yonne dès la fin des années 1880. Plusieurs fois ministres. Il se présente sans succès à la présidence de la République en 1905. Une seconde candidature, en 1931, lui est favorable. Il n’exerce, hélas, qu’un cours mandat, étant assassiné un an après son élection par un activiste russe, Paul Gogulov, dont les motivations étaient floues.

    Plus proche de nous : Georges Pompidou, président de la République de 1969 à 1973. Né à Montboudif dans l’arrondissement de Saint-Flour, il a très peu vécu dans le Cantal, son père étant professeur à Albi (Tarn). Dans la dernière partie de sa vie, il prend pour résidence secondaire une charmante maison située sur les hauteurs de Cajarc, dans le département du Lot, à quelques dizaines de kilomètres de son Cantal natal.

    Le fondateur de Bâton-Rouge (Lousiane) est Cantalien

    Connaissez-vous Arsène Lacarrière-Latour (1778-1837) ? Ce fils d’un magistrat d’Aurillac est, à tout dire, davantage connu outre-atlantique que dans son pays d’origine. Après des études d’architectures à Paris, il s’expatrie à Saint-Domingue puis aux Etats-Unis où il commet d’importants bâtiments publics de La Nouvelle-Orléans. En 1810, il est aussi et surtout, l’urbaniste-fondateur de la ville de Bâton-Rouge, future capitale de l’Etat de Lousiane. 

    Après avoir encore œuvré au Texas puis à La Havane (Cuba), il retourne dans le Cantal, auprès des siens et termine sa vie à Saint-Mamet-la-Salvetat.

    Non, Aurillac n’est pas la ville la plus froide de France !

    Aurillac, la ville la plus froide de France : comme le sparadrap du capitaine Haddock, il est difficile pour le chef-lieu du Cantal de se débarrasser de cette réputation. C’est bien un cliché, fondé sur rien d’autres que les cartes des journaux météo de la télévision affichant toujours des températures bien fraîches à Aurillac. 

    La faute est à la position de la station météo du Cantal, situé en hauteur, à quelques 630 mètres d’altitude, subissant du coup les courants du Lioran. En réalité, selon l’historique des relevés de Météo France, Aurillac capitalise davantage de journée d’ensoleillement que Bordeaux ou encore Toulouse. 

    Selon Météo France, Aurillac ne figure même pas dans le Top 20 des villes les plus froides du Pays, classement établissant que la palme de l’endroit où on se gèle vraiment revient la commune de Langres (Haute-Marne). Classement incluant également des villes comme Nancy, Epinal, Metz, Beauvais, Colmar, Nevers ou encore Strasbourg.

    La « Grande chanson » des pèlerins parle du Cantal

    Il y a mille ans déjà, Aurillac était une halte importante pour les pèlerins tout à la fois sur le chemin de Rome que de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle le doit à l’abbaye bénédictine fondée par Géraud d’Aurillac, constituant une étape où le pèlerin s’arrêtait se recueillir et à l’important de réseau de prieurés dépendant de l’abbaye offrant, le long de ces itinéraires, un précieux relais aux voyageurs. 

    La Grande Chanson des pèlerins de Saint-Jacques, très célèbre au Moyen Âge atteste d’ailleurs de cette importance. Le premier couple chantait ceci :

    Nous sommes des pèlerins de la ville
    Qu’on nomme Aurillac près Jordanne.
    Nous avons laissé nos parents,
    Nos épouses et tous nos gens
    Pour aller en plus grande troupe
    Voir Saint-Jacques de Compostelle.

    https://actu.fr/insolite/insolite-cinq-anecdotes-que-vous-ne-connaissez-peut-etre-pas-sur-le-cantal_58877700.html

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 5 Août 2023 à 10:21

    Il   n'  y  a    finalement    que   les    volcans    qui   soient    éteints   en  Auvergne !

    ça   pourrait     figurer    dans   "   Historia "

     Passe    une    bonne   fin   de    semaine

     Amitié

    2
    Dimanche 20 Août 2023 à 16:56

    ... fort intéressant, et j'apprends, ou me remémore des choses ! merci de cette remise au point !

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